La libraire Scylla sera fermée
du dimanche 22 décembre
au mercredi 8 janvier.

 

Exceptionnellement, il n'y aura pas d'envois par la poste avant le mercredi 8 janvier, mais vous pouvez commander tout ce que vous voulez sur tous les lieux de stockage durant cette période.
Toutes les commandes à retirer rue Riesener seront disponibles dès midi jeudi 9 janvier, jour de reprise.

 

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Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2020 !
Avec, comme d'habitude, le plus de belles lectures possible...

Dans quelques semaines, la librairie fêtera ses 16 ans. Un bon nombre d'entre vous est là depuis le début ou presque. Merci du soutien indéfectible (pour 16 ans, c'est bien "indéfectible" qui convient le mieux).

D'autres nous ont rejoints en cours de route, un grand merci à eux et à elles.

On entre aussi dans la phase d'approche de la virtualisation de la librairie. Programmée pour 2025 depuis que Scylla a soufflé ses 10 premières bougies, ça fera donc - si tout se déroule comme prévu, bien entendu - 21 ans d'existence dans les 20 m2 de la rue Riesener. 3x7 ans pour les initiés, soit 7 fois plus de temps que ce que je m'étais donné pour le lancement de la structure. C'est un beau parcours, si c'était à refaire, je referai exactement le même, sans aucune hésitation.

Concernant la virtualisation, cette mutation est inéluctable : depuis 2004, tout augmente sauf mon salaire, le local, tel qu'il est, est trop petit depuis un bon nombre d'années, ce qui m'empêche d'organiser des rencontres  - et ce, depuis 2016 - et, il faut être franc, je ne vois pas comment optimiser encore l'espace. S'ajoutent à cela, les manifestations depuis plus d'an et les grèves de décembre qui impactent lourdement le chiffre d'affaires (-13 % entre 2018 et 2019). Bref, ça se confirme, si je veux continuer à faire ce métier, il va falloir trouver de nouveaux équilibres.

Je suis assez serein. On a encore cinq bonnes années devant nous et ce ne sont pas les idées qui manquent... Développer la partie éditions et la diffusion/distribution via Dystopia qui va avec, développer le rayon occasions et la VPC et surtout, le jour de la virtualisation avoir un local moins cher que celui de la rue Riesener pour stocker tout ça.

Une partie de ces réflexions aboutissent à ce qu'après mon départ de la rue Riesener, j'aimerais que ce petit espace reste dédié au livre en général et à l'imaginaire en particulier. Il y a quand même de bonnes vibrations dans ce coin-là.

On reparle de tout ça de vive voix quand vous le voulez. Je reviens très bientôt avec un Bienvenue à Sturkeyville tout juste livré par l'imprimeur que certains d'entre vous auront déjà lu.

À très vite...