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Vacances du pouvoir

Vacances du pouvoir

COLLECTIF

Paul JACOB (Traducteur·trice)

Connaissance de l'Orient n° 53 (GALLIMARD)

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Quatrième de couverture

« C'est quelque deux mille ans après l'apparition du premier monument de sa littérature, le Shi jing ou Livre des vers, que la Chine connut son âge classique : sous la dynastie Tang (618-907). Comme en France au XVIIIe siècle, la fixation des règles poétiques coïncida avec le rétablissement de l'ordre et de la puissance publics. Ordre et puissance tels que le pouvoir ne tardait pas à réclamer des vacances... Car le pouvoir était aussi poète, homme donc.

On recrutait les mandarins par voie de concours. À l'exception d'un Li Bai, tous les poètes des Tang se sont présentés à ces concours et, lauréats ou refusés du plus prestigieux d'entre eux, celui de doctorat, ils ont vécu du traitement d'une charge publique, haute ou basse.

À côté des lettres civiles, fondement de la société que défend l'honnête homme chinois, confucéen de nature, la poésie exprima l'homme seul. Le poète Tang fut témoin de lui-même et des autres, humaniste et homme. Tant il est vrai que la justice n'est pas l'équité, il dénonça ; tant il est vrai que le cœur a ses raisons qui ignorent la raison d'État, il chanta ; sur la même lyre. Ainsi par l'art, par un art de parfait équilibre, fut réalisée une unité que refuse la vie et à laquelle aspire tout homme dans ses limites sacrées. »

Étiemble.

Détails

Prix éditeur : 10,67 €

Collection : Connaissance de l'Orient

Éditeur : GALLIMARD

EAN : 9782070245161

ISBN : 978-2-07-024516-1

Parution :

Poids : 222g

Pagination : 135 pages