Bienvenue à Sturkeyville de Bob Leman sort aujourd'hui en librairie ! Si vous ne le trouvez pas dans votre librairie préférée, n'hésitez pas à la commander.
Touchez mon blog, Monseigneur... ajoute une excellente critique aux précédentes :
"En même temps qu'il confronte ses personnages à des évènements singuliers, Bob Leman expose le lecteur à des situations que sa raison peut difficilement admettre. Mais peut-on réellement lutter dès lors que l'auteur se montre si convaincant ? En effet, il est doté d'un rare talent pour plonger son public dans un décor réaliste, dans une ambiance âpre et palpable, et rendre crédible l'improbable.
Le ton est toujours donné dès la première phrase, qui jette d'emblée dans le vif du sujet sans jamais tourner autour du pot. Puis, avec une économie de moyens, une langue classique et peu d'effet - d'ailleurs l'auteur n'est pas exactement un styliste - le malaise s'installe. Les nouvelles sont diablement oppressantes. Dans ce genre, elles touchent même à la perfection.
Et, avec la couverture signée Stéphane Perger - dont on avait déjà pu admirer les travaux ici ou là - et les illustrations d'Arnaud S. Maniak, Scylla a su offrir à cette pépite l'écrin qu'elle méritait."
Pour lire l'intégralité de la critique, c'est par là.
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Un papillon dans la lune confirme :
"L'objet-livre est superbe, comme toujours chez Scylla (et Dystopia) avec une couverture de Stéphane Perger (comme il se doit !) et des illustrations intérieures d'Arnaud S. Maniak, qui a su mettre en image les visions de Leman.
Sturkeyville fait partie de ces villes imaginaires maudites qui excitent la curiosité du lecteur, à l'instar de la Derry de Stephen King par exemple. Elle est peuplée d'humains et de monstres qui se confondent souvent.
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En bref, je n'ai aucun regret d'avoir participé au crowdfunding il y a déjà un an. À la fois bel objet et recueil d'une grande qualité littéraire issu d'une imagination fertile et empli d'histoires anxiogènes voire effrayantes, Bienvenue à Sturkeyville de Bob Leman tient toutes ses promesses ! Bravo et merci aux Éditions Scylla."
L'intégralité de sa critique est de ce côté-là.
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Quant au spécialiste de la figure du vampire, Vampirisme.com, c'est une très bonne surprise :
"Pour ce qui est de la figure du vampire, elle est présente au travers de la nouvelle «La Quête de Clifford M.» (initialement publiée en 1984). Les premières lignes du texte ne dissimulent en rien qu’il s’agit ici d’une variation autour du mythe du vampire. Pour autant, l’auteur prend un malin plaisir à se détacher des poncifs, autant sur les aspects biologiques que psychologique. Ses vampires sont des créatures humanoïdes dont le système de reproduction est particulièrement inventif. Mais le protagoniste vampire du texte, le fameux Clifford M., apparaît dans le même temps comme un cas à part parmi les siens, dont il a été très vite séparé : au contact des humains, il a su s’adapter, alors que ses pairs semblent condamner à végéter dans les ténèbres. Ce faisant, Bob Leman propose une lecture assez originale de la solitude du vampire.
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Un recueil inattendu, l’auteur n’ayant été que sporadiquement publié par chez nous. On ne peut que remercier Scylla – et la traductrice Nathalie Duport Serval – de nous offrir l’opportunité de plonger dans l’univers de Sturkeyville. L’ensemble est qui plus est rehaussé par de parfaites illustrations intérieures signées Arnaud S. Maniak."
Bref, un très beau 4 chauves-souris et demie sur 5. L'intégralité de la critique est là.
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On enfonce le clou à coups de galets de Yossarian :
"En matière de fantastique, Bob Leman a bien retenu ses leçons. Sous sa plume, le surnaturel n’est pas frontal. Il s’inscrit dans une forme de normalité, celle d’une petite communauté enracinée dans un terroir et ses secrets. Les créatures qui défraient la chronique de Sturkeyville puisent ainsi leur origine dans les mythes d’un passé antédiluvien, voire dans le légendaire classique du fantastique. Mais, elles prospèrent surtout grâce à l’inaction des habitants de la bourgade et par le truchement de leur complicité muette. Implanté dans son patrimoine, voire dans son topos, l’irrationnel fait partie de l’histoire de la ville, contribuant à son attirance contre nature. Sturkeyville apparaît en effet comme un aimant à monstres et autres entités qui, génération après génération, ont fait souche dans la région, alimentant la chronique locale des faits divers ou des crimes épouvantables et contribuant au corpus d’histoires bizarres dont le récit se transmet dans les mêmes familles."
C'est par ici pour la lire.
Pour l'instant, Bienvenue à Sturkeyville fait l'unanimité. Et ce n'est pas terminé, loin de là.
Le recueil existe aussi en version numérique sans DRM, il est en vente en exclusivité ici.
